At our guest house in Dori we were greeted by the ubiquitous self appointed guides, who try, sometimes very insistently, to make a leaving by hanging out with the (white) tourists who come here.  And who can blame them? It is not as if there were many job opportunities around.  This is the poorest region of Burkina-Faso, itself one of the poorest countries in the world.

The majority of the big 4x4 we see around here belong to NGOs. Discussions with locals seem to suggest there are numerous holes in the pipes that channel aid/money from the West to this area.  To them, NGOs are part of the establishment, and serve to the benefit of a few.  I guess the reality is probably not that harsh, but it is not pleasant to hear anyway.  

What is disturbing even more than the process, is number of kids that can be seen roaming with a bowl or a tin hanging from their neck.  Probably a sign of the ravages of AIDS in the region.

In Dori we met two Slovaks on their ways to Cape Town in a huge Jeep Commander, which make our Pajero look like a Yaris.  One of the guy is a big cheese of a Slovak TV channel and they are filimg a documentary about their journey.  Nice job if you can have it, although their car is covered in stickers!  They were really nice guys with whom we travelled to Gorom-Gorom for the big Thursday market.  Amazing !

Some people travel a couple of days in the desert to reach the market, and the variety of colours, outfits, traditions that can be observed here is mesmerizing.   Elias was a huge success in the market, he sat a camel, rode a cart pulled by a donkey, rode at the back of a bicycle, all this surrounded by a dozen of screaming and laughing kids.

Definitely one of the highlight of our trip.

 

A Dori, comme ailleurs en Afrique, des guides vous proposent constamment leurs services.  Souvent des jeunes qui essaient de gagner quelques sous en travaillant avec les touristes (blancs).  Qui peut les blamer?  Le Sahel est la region la plus pauvre du Burkina-Faso, lui-meme un des pays les plus pauvres du monde.

Presque tous les 4x4 que l’on voit ici ont une plaque ‘ONG’. Si l’on en croit les jeunes ‘guides’ de l’hotel, le tuyaux sense amener l’argent de l’Occident jusqu’ici est perce a plusieurs endroits.  Pour eux, les ONGs font parties de ‘l’establishment’, et servent surtout a maintenir le style de vie de quelques uns.  C’est a notre avis un constat un peu exagere, mais ce n’est pas plaisant a entendre pour autant.

A Dori de nombreux enfants mendient dans la rue.  On peut les reconnaitre grace au bol, ou a la boite de conserve, qu’ils portent autour du cou au bout d’un fil.  Ces enfants abandonnes ou orphelins sont ‘pris en charge’ par le marabout de l’ecole corannique, alors qu’ici l’ecole est gratuite.  Le marabout leur fait ingurgiter le Coran tot le matin, mais rien d’autre, ils vont donc mendier leur pitance dans la rue tous les jours.  Pourtant, une visite au marche de Dori montre que la nourriture ne manque pas ici.  Quelque chose est casse dans le systeme ici aussi.

A l’auberge nous avons recontre deux slovaques en route pour Le Cap, a bord d’un Jeep Commander monstrueux.  Le  plus age des deux est un gars important d’une chaine de TV slovaque, et ils filment un reportage sur leur voyage.  Sympa comme boulot, mais il faut accepter d’avoir la voiture recouverte d’autocollants!  C’est avec ces deux la que nous faisons l’excursion a Gorom-Gorom pour le grand marche du jeudi.

Magnifique !

Certains voyagent deux jours a travers le desert pour venir a  Gorom et la multitude de couleurs, vetements, et traditions qui peuvent y etre observes en fait en endroit fascinant.  Naturellement, Elias fut la star du marche: a cheval sur un dromadaire, assis sur une charette tiree par un ane, ou assis derriere un velo, mais toujours entoure d’un nuee d’enfants surexcites.